La médecine douce, également appelée médecine alternative ou traditionnelle, est aujourd’hui largement pratiquée en France et en Europe en général. Mais la communauté scientifique a encore de sérieux doutes quant à la réelle efficacité curative de ce genre de soins.
En conséquence de quoi, la prise en charge des médecines douces par la Sécurité sociale et les mutuelles est sujette aux débats. On fait le point.
La montée en puissance des médecines douces
La médecine douce a le vent en poupe depuis de nombreuses années. L’une des raisons principales à cet essor est que les professionnels du secteur adoptent une approche plus traditionnelle pour soigner les maux de leurs patients. Généralement, les personnes pratiquant la médecine alternative délaissent les médicaments et autres produits chimiques, qu’ils jugent trop invasifs et pouvant entraîner des effets néfastes.
C’est d’ailleurs une autre raison expliquant la montée en puissance des approches curatives plus traditionnelles. Toutefois, à l’heure actuelle, aucune étude scientifique ne démontre clairement que la médecine douce a de réelles propriétés curatives. D’où la réticence des complémentaires santé et de l’assurance-maladie à prendre en charge ce genre de soins.
Les médecines douces prises en charge par la Sécurité sociale
Si l’efficacité des médecines douces reste à prouver, certaines d’entre elles sont tout de même remboursées par l’assurance maladie. Il s’agira notamment de l’ostéopathie, l’homéopathie et de l’acuponcture. Mais ne vous attendez pas à un remboursement intégral. En effet, la branche maladie de la Sécu ne prend globalement pas en charge plus de 30 % du tarif de convention et à la condition que vous détenez une prescription médicale.
Cependant, les mutuelles sont plus ouvertes et intègrent davantage de médecines alternatives dans leur panier de soins. Mais les complémentaires santé ont du mal à établir des fourchettes de prix, compte tenu du flou entourant la proportion de prise en charge par l’assurance-maladie.
Les médecines douces prises en charge par les mutuelles
Si la reconnaissance de la médecine alternative a progressé en France ces dernières années, chaque mutuelle a sa propre politique de remboursement. En outre, chaque enseigne de complémentaire est libre de décider unilatéralement si elle va rembourser ou non telle ou telle médecine traditionnelle. Il en va de même pour les taux de remboursement.
Néanmoins, aujourd’hui on compte 6 médecines douces qui sont prises en charge à proportion plus ou moins importantes par l’intégralité des mutuelles. Il s’agit de l’acuponcture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la sophrologie, la luminothérapie et la diététique.
En revanche, les complémentaires restent réticents quant à certaines médecines alternatives, notamment la phytothérapie, la réflexologie, la chiropraxie, la kinésiologie ou encore le shiatsu.